Contraint à démissionner de son poste de président de la FREF pour avoir donné un baiser à une joueuse de l’équipe féminine, Luis Rubiales aurait eu le même geste s’il s’agissait d’un joueur et dans les mêmes conditions, a assuré l’ancien syndicaliste.
Alors que Luis Rubiales a finalement démissionné de son poste de président de la Fédération espagnole de football, quelques extraits de son long entretien avec Piers Morgan ont été dévoilés par la presse espagnole. Et dans cette interview, l’ancien syndicaliste avoue qu’il aurait assurément eu le geste que s’il s’agissait d’un joueur.
«Aurais-je eu le même geste en cas de victoire de l’équipe masculine ? N’ayez aucun doute, à cent pour cent (…) En fait, il y a eu un baiser sur la bouche avec l’entraîneur (Jorge Vilda) qui n’est pas sorti ou a été très peu vu. Quand j’étais joueur, il y a eu de nombreux moments, que ce soit lors d’un maintien décroché, d’une montée ou d’une victoire, durant lesquels il y avait toutes sortes de bisous», a déclaré l’Espagnol dans des propos rapportés par El Pais.
Une sortie qui fragilise d’avantage sa défense alors que l’ancien joueur continue de soutenir que le baiser était consenti mutuellement, réprimandant sévèrement les « fausses féministes » qui avaient accusé l’acte de constituer une agression sexuelle de sa part.
Luis Rubiales était sur un siège éjectable depuis le « baiser forcé » diffusé en mondovision à l’encontre de l’une des championnes du monde espagnoles, Jenni Hermoso, le 20 août dernier. Dimanche dernier, l’ancien syndicaliste, sous le coup d’une suspension de 90 jours décrétée par la FIFA depuis le 26 août, a finalement officialisé sa décision de démissionner de son poste.