Élu président de la Cour constitutionnelle, 7ème mandature, Dorothé Sossa a officiellement pris service des mains de son prédécesseur Razaki Amouda. Lors de la cérémonie de passation de charge, l’actuel patron de la haute juridiction a livré un discours rempli de promesses.
Avec la 7ème mandature de la Cour constitutionnelle, la flamme du constitutionnalisme béninois ne s’éteindra pas. C’est une assurance donné par le professeur Dorothé Sossa, qui tient désormais les rênes du temple. « Ce que mes collègues et moi pouvons et devrons affirmer ici et maintenant, devant vous tous, autorités à divers niveaux, parents et amis, c’est de continuer à garder la flamme du constitutionnalisme béninois allumé », a-t-il déclaré.
Au nom de ses collègues, membres de la Cour, Dorothé Sossa a promis de travailler pour que la Cour soit « tout à la fois » :
- le dernier rempart des citoyens qui pensent que leurs droits sont bafoués par les pouvoirs publics ou par d’autres particuliers ;
- l’arbitre impartial de la régulation du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics ;
- le garant de la pureté de l’ordre juridique ;
- le certificateur du choix populaire des dirigeants politiques nationaux.
On peut donc dire que la nouvelle mandature tente de rassurer les Béninois de son engagement à travailler pour ses intérêts. Pour le moment, il est impossible de s’assurer de la sincérité des propos. A l’Å“uvre, Dorothé Sossa et ses collègues devront faire du concret pour taire les suspicions soulevées suite à leur désignation.