Live logo
Pigier formation IFRS
AccueilNews - InfosSécuritéIran: un homme exécuté après avoir été arrêté pour meurtre à l'âge de 17 ans

Iran: un homme exécuté après avoir été arrêté pour meurtre à l’âge de 17 ans

- Publicité-

L’Iran, deuxième pays au monde après la Chine à recourir à la peine capitale, a exécuté mercredi un lycéen âgé de 17 ans au moment de son arrestation, en dépit des appels d’organisations internationales de défense des droits humains.

L’exécution d’Arman Abdolali, 25 ans, a eu lieu dans la prison de Rajai Shahr, près de Téhéran, conformément au « qesas », c’est-à-dire la « loi du talion » demandée par la famille de la victime, a annoncé le site de l’autorité judiciaire Mizan Online. Pourtant, Amnesty avait exhorté le 11 octobre l’Iran à renoncer à l’exécution de cet homme condamné à mort pour le meurtre en 2015 de son amie, âgée de 19 ans, à l’issue d’un procès qualifié par cette ONG de « grossièrement inéquitable ».

Ils avaient « l’intention de se marier »

Le corps de la victime n’a jamais été retrouvé, l’accusé avait déclaré l’avoir jeté dans une poubelle. Arman A. avait été reconnu coupable du meurtre de son amie « à l’issue d’un procès basé sur des «aveux» obtenus sous la torture », avait dénoncé Amnesty. « Ce jeune homme n’était pas un malfaiteur. Comme la victime, il était issu d’une famille respectable. En prison, Arman a continué ses études pour obtenir un master d’éducation », avait indiqué à la presse en octobre Hadi Sadeghi, un responsable judiciaire.

« Les deux familles se connaissaient et la victime et l’accusé avaient l’intention de se marier », a-t-il ajouté. D’après ses aveux, une dispute avait éclaté quand elle lui avait fait part de son désir de quitter le pays. Selon Mizan, la mère de la victime avait déclaré dans une interview qu’elle pardonnerait à Arman s’il lui montrait l’emplacement du corps de sa fille.

Appel à renoncer à la peine

L’homme avait de nouveau été condamné à la peine capitale en 2020 lors d’un nouveau procès, mais la cour avait jugé que l’adolescent était responsable de ses actes en l’absence de preuves du contraire, avait relaté Amnesty. Début 2020, plusieurs artistes iraniens avaient partagé un message sur Instagram, appelant la famille de la victime à « renoncer à l’application de la peine ». Selon la loi, il revient à la famille de la victime de pardonner ou pas à l’accusé. Si elle refuse, la peine de mort est appliquée.

L’exécution d’Arman A. avait été reportée à plusieurs reprises, en 2020, puis en octobre et novembre 2021, mais celle-ci avait été stoppée à la suite de mobilisations internationales, selon l’organisation. En 2020, 246 personnes ont été exécutées en Iran, selon Amnesty.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

spot_img
Monde

Russie: arrestation d’un ministre adjoint de la Défense soupçonné de corruption

Bénin

Bénin: trois mois de prison requis contre le député Nestor Noutaï

Djibouti

Djibouti: au moins 16 morts et 28 disparus dans le naufrage d’un bateau de migrants

Bénin

Bénin – Chavirement de barque sur le lac Nokoué: le bilan s’alourdit

La France sommée de rembourser 17 milliards d’euros extorqués à Haïti

Malaisie: une collision entre 2 hélicoptères militaires fait au moins 10 morts (vidéo)

Bénin

Bénin: plusieurs cybercriminels présumés arrêtés à Dogbo

Maroc

La Dominique réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Bénin

Bénin: le carrefour Vèdoko fermé à la circulation

Niger

Niger : les discussions sur le retrait des troupes américaines entamées