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Burkina – Manifestations anti-pouvoir: Échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre

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Au Burkina-Faso, la police a dispersé samedi matin à l’aide de gaz lacrymogène plusieurs centaines de personnes qui souhaitaient manifester à Ouagadougou contre le pouvoir lors d’un rassemblement interdit par la mairie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Malgré l’interdiction de la Mairie pour un rassemblement pour dénoncer « l’incapacité » du président Roch Marc Christian Kaboré à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina, plusieurs manifestants sont dans les rues du centre ville de Ouagadougou, ce samedi 27 novembre 2021. Les policiers anti-émeutes ont tiré du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se rassembler à la place de la Nation, dans le centre de la capitale burkinabè quadrillé par un important dispositif de sécurité et où tous les commerces étaient fermés.

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Dans les rues, des pneus sont brûlés sur le bitume et des jeunes crient leur ras-le-bol face à la situation sécuritaire. « Nous voulons voir les généraux de l’armée au front. Ils laissent les jeunes soldats mourir au combat sans rien faire. Si nous constatons que les généraux font l’effort d’aller sur le terrain comme les jeunes recrues, alors nous nous mobiliserons pour les soutenir » a déclaré un jeune manifestant dans une vidéo.

Dans la ville, plusieurs commerces ont fermé, de même que certaines stations-services. La circulation est fluide sur plusieurs artères de la Capitale notamment sur l’Avenue Kwame Nkrumah. La police et la gendarmerie sont positionnées dans plusieurs endroits stratégiques de la ville.

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Internet mobile coupé

Alors que la colère grandit au Burkina Faso, le gouvernement a « décidé de prolonger la suspension de l’internet mobile pour une durée de 96H à compter de mercredi », sur l’ensemble du territoire national, après une précédente interruption de quatre jours pour « raison de sécurité ».

Le président burkinabè a annoncé la formation d’un gouvernement resserré pour combattre les attaques armées. Mais ces propos semblent ne pas rassurer les acteurs politiques de l’opposition.

« Nous devons mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral de nos troupes combattantes et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armés terroristes », a déclaré jeudi soir le président Kaboré, des paroles souvent répétées qui ne convainquent plus au Burkina Faso où des attaques ont lieu de plus en plus régulièrement.

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Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Les attaques qui visent civils et militaires sont de plus en plus fréquentes et en grande majorité concentrées dans le nord et l’est du pays. L’attaque le 14 novembre d’un détachement de gendarmerie à Inata (nord) qui avait auparavant appelé à l’aide – l’une des plus meutrières contre les forces de sécurité depuis six ans – a profondément choqué les Burkinabè: au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, ont été tuées par des jihadistes armés.

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