Environ une dizaine d’individus est interpellée dans le dossier de mauvais traitement infligé à une veuve âgée d’une soixantaine d’année surprise en intimité avec son amant, un homme de 40 ans. Ces individus qui s’expliquent actuellement sur leur acte pourraient être présentés au procureur.
La scène s’est produite au village Ouassa-Kpodji dans l’arrondissement de Possotomè, Commune de Bopa. Une veuve surprise dans une partie de jambe en l’air avec un jeune homme de 40 ans a été publiquement lynchée avec son amant par un groupe de vieux membres du culte zangbéto.
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Après avoir lynché les deux coupables (aux yeux de leur culture », les sages du village ont poussé leur verdict jusqu’à interdire aux gens du village d’acheter chez la veuve ou de lui vendre un produit. Elle fut d’ailleurs contrainte à s’enfermer pendant le temps que durera la sanction qui lui a été infligée.
Informé de ce cas d’atteinte à la personne humaine au nom d’une coutume rétrograde, la direction départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance du Mono a pris le dossier en main. Selon les informations, neuf (09) personnes présumés coupables du lynchage feraient actuellement objet d’écoute de la part des responsables de cette direction. Une plainte en bonne et due forme pourrait bien être formulée contre eux.
Il faut préciser que selon la coutume de la région, les relations intimes extra conjugales sont interdites. Ainsi une veuve ou une femme ayant divorcé d’avec son mari n’a pas le droit d’avoir un amant ou de se remettre avec un autre homme dans le même village sans subir des représailles. Il faut dire que sur bon nombre d’aspects, certaines de nos coutumes méritent d’être revisitées et modernisées pour l’adapter à l’époque actuelle.
