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Bénin: considéré comme un exilé, Yayi Boni dément les rumeurs sur sa personne

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Après plusieurs mois passés hors du territoire national, l’ancien président Boni Yayi est désormais de retour au pays. Sa présence à Cotonou est la preuve qu’il n’était pas en exil contrairement à certaines rumeurs qui lient son départ de Cotonou aux violences qui ont précédé l’élection présidentielle du 11 Avril 2021.

Le président d’honneur des démocrates qui a quitté le Bénin un peu avant l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 est désormais de retour.

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A lire aussi: Bénin: des anciens présidents de l’assemblée nationale reçus à domicile par Nicéphore Soglo

L’homme d’Etat est perçu ce samedi matin au domicile de l’ancien président Dieudonné Soglo à qui il est allé présenter les condoléances.

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Hors du territoire national un peu avant les événements malheureux qui ont précédé les dernières élections présidentielles, l’ancien chef d’Etat a été annoncé par certains comme en exil pour échapper à la vague d’arrestations qui a suivi.

Une rumeur démentie en son temps par les proches de l’ancien président qui ont évoqué des raisons familiales pour justifier la longue absence de leur leader du pays. Selon les précisions apportées par Eugène Azatassou, le président Boni Yayi a quitté le Bénin pour être au chevet de sa femme malade et pour d’autres situations de familles.

Des explications qui n’ont pas empêché certains proches du pouvoir en place d’agiter dans l’opinion la thèse de l’exil. Une thèse qui vient d’être définitivement mise en cause par le retour inattendu de l’ancien chef d’Etat.

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Si Boni Yayi est responsable à quelque niveau que ce soit, il en répondra 

Quelques semaines avant l’élection présidentielle du 11 Avril 2021, des médias proches du pouvoir ont annoncé dans certaines de leurs parutions la présence de Boni Yayi dans la partie septentrionale du pays négociant avec des chasseurs pour empêcher la tenue de la présidentielle. C’est d’ailleurs suite à ces informations que son départ de Cotonou a été considéré par certains comme un exil. Aussi sa présence à Cotonou est certainement la preuve qu’il n’a rien à voir avec les violences préélectorales qui ont occasionné de lourdes pertes aussi bien pour l’Etat que pour des privés.

Avec la vague d’arrestations judiciaires qui a suivi l’élection, d’aucuns ont pensé que l’ancien chef d’Etat devait avoir de souci à se faire. Interrogé sur la crainte que pouvait avoir son prédécesseur en rapport avec la situation qui a prévalu dans le pays avant la présidentielle, le président Patrice Talon a laissé entendre que tous ceux qui ont participé à ces événements malheureux répondront même s’ils sont anciens présidents.

« Moi, je ne soupçonne personne. Si Boni Yayi, ancien président, est responsable à quelque niveau que se soit, il en répondra, comme tout le monde« , avait précisé le président Patrice Talon. Plusieurs responsables des démocrates sont interpellés dans le cadre de l’enquête judiciaire pour faire la lumière sur les violences pré-électorales. Mais depuis des mois que la procédure dure, le nom de l’ancien chef d’Etat n’est cité nulle part.

Maintenant des actes pour la réconciliation ?

Dans une récente sortie médiatique, le politologue Richard Boni Ouorou a fait savoir que le Bénin ne retrouvera sa quiétude que lorsque l’actuel locataire de la Marina règlera son deal avec son ex ami, l’ancien président Boni Yayi. A le croire, la paix au Bénin est prise en otage par les présidents Nicéphore Soglo, Patrice Talon et Boni Yayi. Si ces trois personnalités parvenaient à discuter et à régler leurs différends, le Bénin reprendra son cours normal.

Lors de son discours d’investiture pour un second mandat, le président Patrice Talon a exprimé la nécessité pour les béninois de dépasser ce qui les oppose pour s’unir autour du développement du pays. A la cérémonie d’installation du médiateur de la République, le Président Patrie Talon l’a presque investi de la mission de travailler à unir les béninois pour le retour de la paix et de la cohésion sociale.

Depuis lors, des démarches souterraines sont entamées pour panser les plaies et réunir les cœurs. Invité il y a quelques semaines sur Sikka Tv, Basile Ahossi, un des vice-présidents des démocrates a confié que l’un des leurs se trouvant hors du territoire a été contacté dans le cadre d’une certaine démarche de dialogue.

Le retour du président Boni Yayi au bercail doit donc accélérer les procédures de réconciliation afin que les partis politiques de l’opposition qui sont actuellement dans une léthargie inquiétante puissent renaître dans le cadre des législatives qui s’annoncent à grands pas et qui en somme constitueront le baromètre pour mesurer l’existence d’une réelle volonté de remettre les choses en ordre.

Car le parlement tel qu’il se présente aujourd’hui, est le signe visible du malaise politique dans la république. Les actes doivent donc rapidement suivre les intentions pour que le Bénin retrouve ses lettres de noblesse et son statut de pays exemple de démocratie en Afrique.

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