Dimanche, les Taliban ont déclaré avoir fait des avancées considérables dans leur prise de la vallée du Panchir, dernière poche de résistance armée aux nouveaux hommes forts de Kaboul, où les conditions d’une guerre civile pourraient bientôt être réunies, selon Washington.
Dimanche 5 septembre, les Taliban ont déclaré que plusieurs parties du Panchir étaient désormais sous contrôle des insurgés islamistes. Les communications sont très difficiles avec la vallée du Panchir, où se situe le dernier bastion de résistance aux Taliban, et les médias et agences de presse ne sont pas en mesure de confirmer de source indépendante l’avancée réelle des Taliban dans la zone.
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Selon l’ONG italienne Emergency, présente dans le Panchir, les forces talibanes ont atteint Anabah, un village situé à environ 25 km à l’intérieur de la vallée, longue de 115 km, dans la nuit de vendredi à samedi. « De nombreuses personnes se sont enfuies des villages de la zone ces derniers jours », a ajouté l’ONG dans un communiqué, précisant avoir reçu « un petit nombre de blessés au centre chirurgical d’Anabah ».
Côté résistance, selon France 24, l’ancien Vice-président Amrullah Saleh a fait état, depuis le Panchir, d’une « crise humanitaire à grande échelle », avec des milliers de déplacés suite « à l’assaut taliban ».
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Le porte-parole du Front national de résistance (FNR), Ali Maisam Nazary, a, quant à lui, assuré, depuis les États-Unis, que la résistance « n’échouerait jamais ». « La résistance nationale et sacrée du peuple de ce pays n’échouera jamais, et même si cela prend des années, la victoire est à nous ! », a-t-il écrit sur Facebook, rapporté par la même source.
