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Bénin – Département de l’Atacora: 2096 enfants victimes de trafic dans 5 communes

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La mobilité clandestine et l’exploitation des enfants a la peau dure dans certaines communes du Bénin, en dépit des mesures préventives et coercitives renforcées pour décourager le phénomène. Selon la statistique avancée par l’ONG « Fee-Développement », 2096 enfants ont été victimes de trafic en 2020 dans 5 communes de l’Atacora.

Des chiffres qui font frémir quand on pense aux multiples cas qui sont passés inaperçus et qui ne sont pas pour ainsi dire comptabilisés.

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Au regard des chiffes présentés lors de cette communication, la commune de Kouandé vient en tête de ce classement du trafic des enfants avec 794 cas, a rapporté l’Agence Bénin presse.

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Elle est suivie de celle de Matéri avec 646, Pehunco, 286 cas, Toucountouna vient en quatrième position avec 230 cas et Cobly ferme la manche avec 140 cas.

« Les techniques utilisées par les trafiquants sont souvent l’escroquerie morale et matérielle des parents par l’usage du mensonge, le don de pacotilles ou d’une somme d’argent versée pour faire miroiter aux parents un avenir meilleur tant pour l’enfant que pour eux-mêmes« , a indiqué Etienne Yao, le chargé de l’ONG Fee-Développement.

En plus de ces techniques, il a aussi évoqué d’autres manœuvres, telles que les enlèvements d’enfants, le détournement de mineurs, les mariages d’enfants, l’utilisation de convoyeurs et d’entremetteurs, a rapporté l’ABP.

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Les causes du phénomène

Selon cette organisation de la société civile, plusieurs causes expliquent ce phénomène qui devient préoccupant au regard de la statistique disponible.

Pour le chargé de programme de Fee-Développement, sur le plan sociologique, le phénomène s’explique entre autres par la dérive de la solidarité familiale, la dévalorisation des valeurs traditionnelles (l’enfant était considéré comme un trésor), l’éclatement des familles traditionnelles, l’analphabétisme, l’ignorance, le désir de l’enfant de sortir de son environnement et la méconnaissance des droits de l’enfant.

« Les enfants victimes de traite sont généralement issus de parents pauvres qui, par crainte de la misère et ne disposant pas de moyens suffisants pour nourrir toutes les « bouches » à leur charge, se trouvent parfois contraints d’accepter ou de se livrer à n’importe quel acte pour se procurer de l’argent », a indiqué Etienne Yao, selon les propos rapportés par l’ABP.

Selon lui, la demande est assez forte parce que « les enfants constituent une main-d’œuvre bon marché, flexible et soumise voire gratuite ».

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