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Mohammed VI, le puissant souverain à la tête de l’une des plus vieilles monarchie du monde

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Le 23 juillet 1999, le roi Mohammed VI hérite du trône du Maroc à la mort de son père, le roi Hassan II. Le diplômé de droit devient ainsi le 18e souverain de la dynastie alaouite qui règne sur le Maroc depuis 1666. Que comprendre sur cette monarchie en pleine modernisation, une des plus vieilles du monde.

Né à Rabat en 1963, Mohammed hérite du trône du Maroc à la mort du roi Hassan II, le 23 juillet 1999, devenant le 18e souverain de la dynastie alaouite qui règne sur le Maroc depuis 1666. Depuis plus de 21 ans, le roi Mohamed VI a entrepris des réformes politiques et industrielles dans un pays modernisé mais marquées par des tensions sociales permanentes.

La Dynastie Idrisside, le début de la monarchie

La dynastie Idrisside est considérée aujourd’hui comme la première dynastie chérifienne, qui inaugure le cycle des dynasties qui ont régné sur le Maroc. La dynastie Idrisside régna sur une bonne partie du Maroc pendant plus d’un siècle, de 789 à 974.

Elle tient son nom de son fondateur Idris Ier, un Arabe qui, fuyant la persécution des Abbassides, partit à la conquête du Maghreb, dont une grande partie du nord de l’actuel Maroc. Idris Ier est principalement connu pour avoir été à l’origine de la fondation de la fameuse ville de Fès, dans le nord du Maroc.

Après la mort de Idris Ier en 792, Fès sera désignée capitale du Royaume par son fils Idriss II qui lui succédera. Ce dernier s’occupera de la construction de la ville en 803, et mourut en 828. L’administration du Royaume sera confiée à ses fils, puis à ses frères, tandis que la ville de Fès prospérera économiquement.

En 857 et 859 la cité se prévaudra de prodigieuses réalisations, notamment les mosquées Quaraouiyine et Andalous. Au début du XI ème siècle, l’aura du règne des Idrissides atteindra Cordoue avant que les divisions en Espagne musulmane ne causent leur décadence et leur disparition en 1055.

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La dynastie actuelle, les Alaouites

L’histoire de la dynastie alaouite commence en 1666 avec le règne de Moulay Ali Chérif. Ils sont originaires du Tafilalet (Sud-est du Maroc) et sont considérés comme des descendants d’Ali, gendre du prophète Mahomet. La tribu des Alaouites est rentrée dans l’histoire avec son chef  Moulay Ismaïl ben Chérif  (1626-1757) qui a conquis le Maroc des plaines avec son armée de Noirs du Sud, ancêtre de l’actuelle Garde royale chérifienne. Le roi Mohammed VI est le vingt-troisième souverain de cette succession qui devient un royaume sous Mohammed V (1957-1961).

En 1953, le Maroc est un protectorat de la France. Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement en faveur de l’indépendance progresse. Le sultan Mohammed ben Youssef demande à plusieurs reprises l’indépendance du Maroc. Ce monarque alaouite a soutenu à partir de 1944 l’Istiqlal, principal mouvement indépendantiste marocain, et s’est opposé à la poursuite des dominations française et espagnole. Après de nombreuses manifestations contre la présence française, le Sultan est déposé, le 20 août 1953, et exilé en Corse, puis à Madagascar. A la suite de l’indépendance de l’État retrouvée en 1956, Mohammed ben Youssef devient roi du Maroc (1957-1961) sous le nom de Mohammed V.

Hassan II, le précurseur de la réforme industrielle marocaine

Après le décès du Roi Mohammed V, survenu le 26 février 1961, son fils, le prince Moulay Hassan fut intronisé le 3 mars de la même année et couronné roi du Maroc à Rabat. Le règne du roi Hassan II durera jusqu’en 1999. Posant les jalons d’une politique industrielle nationale, Hassan II fit installer des usines et des manufactures, relia les principales villes et villages par un important réseau routier et équipa le pays de ports et d’aéroports. Sous son règne, la carte administrative du Royaume verra plusieurs modifications tendant à créer ainsi, de nouvelles provinces et ce dans le but de rapprocher l’administration des citoyens.

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Son règne de 38 ans (1961-1999) a traversé la moitié du siècle dernier, mais son bilan reste très controversé : véritable «pote» pour ses amis, notamment français, il a été un despote pour ses «sujets». Hassan II instaura au Maroc l’un des régimes les plus stricts et autoritaires de la région. Toutefois, le règne de HASSAN II a laissé un Maroc apaisé et une classe politique domestiquée.

Le Maroc d’Hassan II et le Bénin de Mathieu Kérékou

Au petit matin du 16 janvier 1977, un avion se pose à l’improviste sur l’aéroport de Cotonou, au Bénin. L’« Opération crevette » contre le président marxiste-léniniste Mathieu Kérékou a commencé. Cette tentative de putsch semble venir de l’extérieur. Le rapport de la mission d’enquête de l’ONU qui s’ensuivra s’avérera accablant pour le Gabon, le Togo mais surtout le Maroc Hassan II.

Inquiet de l’installation d’un régime d’idéologie marxiste-léniniste dans la région, le Maroc d’Hassan II, n’ayant pas digéré la récente reconnaissance du Polisario par Mathieu Kérékou, a soutenu cette opération militaire conte le Bénin qui s’est soldée par un échec. Les mercenaires se seraient entraînés à Ben Guerir au Maroc avant d’être convoyés vers le Gabon afin de changer d’avion pour Cotonou.

De Hassan II à Mohammed VI

Né à Rabat en 1963, Mohammed hérite du trône du Maroc à la mort du roi Hassan II, le 23 juillet 1999. Diplômé de droit, il accède très jeune (36 ans) au trône de l’une des plus vielles monarchie au monde. Cela ne l’empêche pas d’arriver au pouvoir avec une politique de réformes, et d’écouter son peuple.

Sa Majesté le Roi Mohammed Ibn Al Hassan Ben Mohammed, Amir Al Mouminine, a été proclamé Roi du Maroc, suite à une Cérémonie de présentation de la BEIA (l’Allégeance), le vendredi 23 juillet 1999. L’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été célébrée le 30 juillet 1999; jour où il effectua solennellement la prière du vendredi et prononça Son premier Discours du Trône, au Palais Royal de Rabat. Cette date est devenue depuis, officiellement, jour de la fête du Trône.

Le nouveau règne, qui s’inscrit dans le prolongement de la dynamique enclenchée durant les années 90, a entrepris des transformations successives et volontaristes du paysage national. Des réformes sans précédent ont été initiées dans tous les domaines, tant politique, économique, culturel, social qu’humain, visant à hisser le Maroc au rang des nations émergentes et en cohérence avec les standards internationaux tout en préservant ses spécificités nationales.

Mohammed VI entre tradition et modernité

Le royaume du Maroc est officiellement une Monarchie constitutionnelle où la souveraineté, selon la Constitution, « appartient à la Nation qui l’exerce directement par voie de référendum et indirectement par l’intermédiaire des institutions constitutionnelles. » Mais cette déclaration laisse certains spécialistes de la monarchie marocaine sceptiques, tant les pouvoirs du roi sont forts. Le roi veille au respect de l’Islam et de la Constitution, et le Maroc sous Mohammed VI a conservé son attachement à ces fondements.

Depuis 1999 et l’arrivée sur le trône de Mohammed VI, le Maroc a beaucoup évolué politiquement et socialement, et ce, bien avant les révoltes arabes de 2011. Ancré dans l’histoire et tourné vers le futur, le Maroc fait partie de ces pays attachés à leur monarchie, mais qui aspire également à un changement en profondeur et en douceur.

Dès son accession au pouvoir, Mohammed VI, un temps appelé « roi des pauvres », a rapidement entendu les appels aux réformes et au développement lancés par sa population. Ainsi, il a entamé une série de grands chantiers d’infrastructures et de création de filières industrielles, ainsi qu’une remarquable politique d’essor des énergies renouvelables, accompagnée d’un « plan vert » sans équivalent dans le monde arabe.

Si des mouvements de protestation ont régulièrement lieu de Rabat au Rif, ils témoignent surtout d’une volonté du peuple de profiter des fruits de la modernisation et d’une meilleure redistribution des nombreuses richesses du pays. Pays de lumières et de contrastes, le Maroc est aussi devenu le pays de la COP 22 en 2016, ce qui l’a propulsé dans une logique de développement durable qui peine encore à se généraliser sur le terrain. Le pays est également devenu un spécialiste mondial de l’énergie photovoltaïque, avec l’inauguration, toujours en 2016, de la plus grande centrale solaire de la planète. Au Maroc, les choses bougent, mais pas encore suffisamment.

Le Maroc et liberté de la presse

En matière de liberté de la presse, le Maroc a encore du chemin à faire. Alors que les ONG internationales spécialisées dans le domaine, notamment Freedom House (FH) et Reporters sans frontières (RSF) accablent le royaume, les instances marocaines officielles affichent l’image d’une presse libre. « Outre les procès qui se poursuivent depuis des années contre plusieurs acteurs des médias, de nouvelles actions en justice ont été intentées contre les journalistes, les impliquant dans des affaires de mœurs », nous rapporte Reporters sans frontières (RSF).

Les journalistes demeurent souvent des «victimes de harcèlement judiciaire», selon le dernier classement de Reporters sans frontières (RSF) relatif à la liberté de la presse dans le monde. Dans un contexte international marqué par un resserrement de l’éteau sur la presse, le royaume a perdu trois places, passant à la 136e position.

«En raison du harcèlement constant des journalistes et des médias en Afrique du Nord, trois des pays de la région – le Maroc, l’Algérie et la Libye – continuent d’être marqués en rouge ou en noir sur la carte mondiale de la liberté de la presse», leur situation étant «mauvaise» ou «très mauvaise», selon RSF dans son classement mondial pour l’année 2021

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