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Bénin – Violences préélectorales: la FCBE, tout comme « Les Démocrates », mis au banc des « accusés »

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« Les Démocrates » n’est pas la seule formation politique à faire les frais des dernières violences préélectorales. Le parti du chef de file de l’opposition, la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), est aussi secoué par les enquêtes judiciaires, suite aux violences enregistrées, à quelques jours de la présidentielle de 2021.

Tous les acteurs ou responsables politiques de la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ne sont pas en phase avec le secrétaire exécutif national du parti, Paul Hounkpè, qui reste farouchement contre la violence, comme moyens d’expression politique.

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Malgré la posture de « non-violent », adoptée tout au long du processus électoral et les piques lancées à ses collègues de l’opposition radicale, le parti politique de Paul Hounkpè ne sort pas totalement indemne des conséquences des violences préélectorales.

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En effet, suite à un arrêté ministériel en date du 12 Mai 2021, le ministre de la Décentralisation, Alassane Séidou, a suspendu Edmond Laourou du poste de maire de Bantè, pour faute lourde, conformément aux dispositions de l’article 55 de la loi, portant organisation des communes en République du Bénin.

Même s’il a été remplacé par un autre acteur politique membre de la FCBE, la suspension du maire Edmond Laourou, une suspension liée aux violences préélectorale, est, avant tout, un coup porté au parti cauris.

Rappelons qu’il est, notamment, reproché au maire suspendu, une absence de collaboration avec les policiers et militaires, pour rétablir l’ordre lors les violentes manifestations préélectorales qu’il y a eues dans sa commune. Cette sanction administrative et le motif qui l’a sous-tendue peuvent être interprétés comme une participation passive du maire aux violences.

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Le maire Edmond Laourou n’est pas le seul responsable politique, membre de la FCBE, a être visé par l’enquête judiciaire en cours pour faire toute la lumière sur les violences préélectorales.

En dehors du maire de Bantè, celui de Savè est aussi sur la sellette. Ecouté déjà dans le cadre de cette enquête, il a été mis sous convocation.

Même si la culpabilité de ces deux acteurs politiques n’est pas établie, il faut mentionner qu’il en est de même, à quelques nuances près, de certains acteurs politiques, membres de « Les Démocrates », qui sont actuellement déposés en prison, en attendant l’ouverture d’un procès.

Ainsi, en dehors du parti présidé par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété, « Les Démocrates, le parti du chef de file de l’opposition vient également d’avoir ses premiers écueils dans le cadre de l’enquête ouverte pour faire la lumière sur les violences préélectorales.

Paul Hounkpè, le nouveau chantre de la « non-violence », ne va pas être fier de ses camarades si leur culpabilité est prouvée

Pour le chef de file de l’opposition, le secrétaire exécutif national de la Force cauris pour un Bénin émergent, la violence, comme moyen de revendication, est absolument à combattre en politique.

Sur la question, il a, d’ailleurs, taclé, à maintes reprises, ses collègues de l’opposition radicale, à qui il n’a de cesse d’administrer des leçons de démocratie, qui rime avec le respect des textes de la République.

Pour Paul Hounkpè, l’alternance au pouvoir se fait dans les urnes et non par des manifestations. Si, par malheur, les enquêtes judiciaires attestent de l’implication, d’une manière ou d’une autre, de ses partisans, que sont les maires de Bantè et de Savè, ce serait un grand revers pour le chef de file de l’opposition, qui pourtant était candidat à l’élection qui a conduit aux violences.

Une implication, aussi légère soit-elle, de ces autorités communales, fait de la FCBE, un parti politique « terroriste », au même titre que « Les Démocrates ».

Et, par parallélisme de formes, l’appel lancé par certains thuriféraires du régime pour la suspension, voire la suppression du parti « Les Démocrates », peut également s’étendre à la FCBE, qui contrôle les communes de Bantè et de Savè, qui se sont illustrées dans lesdites violences.

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