Un médecin teste un patient pour Covid-19 @Le Parisien
La double explosion du 04 août qui s’est produite à Beyrouth au Liban a sévèrement touché le secteur de la santé : quatre hôpitaux hors service. L’échec et la désorganisation qui s’en suivent sont la cause d’un rebond de la pandémie du coronavirus. Les manifestations de colère à Beyrouth ont, à leur tour, mobilisé des milliers de personnes, qui se sont rassemblées sans respecter la distanciation sociale ni les gestes barrières. L’arrivée de milliers de Libanais de l’étranger, après la réouverture de l’aéroport de Beyrouth, a aussi favorisé la propagation du virus. Le Liban compte maintenant des centaines de cas de coronavirus, portant à plus de 8 800, le nombre de personnes infectées.
Après la double explosion, dans une panique totale, des milliers de blessés ont été accueillis dans les hôpitaux, envahis par des familles à la recherche de leurs proches. Ce qui fait qu’à Beyrouth, les unités de soins intensifs dans les hôpitaux publics sont saturées, et la situation n’est pas non plus meilleure dans les établissements privés. Le ministre démissionnaire de la Santé, Hamad Hassan, a tiré la sonnette d’alarme.
Hamad Hassan a recommandé le retour à un confinement total pendant deux semaines pour freiner la pandémie. En attendant la décision des autorités, des quartiers entiers à Beyrouth, dans d’autres villes et dans des camps palestiniens, ont été isolés dans une tentative désespérée de freiner l’avancée de la maladie.
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