Plus on est âgé, plus on est fragile, plus on est exposé à des formes graves, a souligné le Pr Jérôme Salomon. Si la grande majorité des victimes du coronavirus semblent, en effet, être des personnes âgées, elles ne constituent pas pour autant l’ensemble des cas fragiles et considérés comme à risque. Mais il existe d’autres types de personnes, considérés comme pouvant développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 (la maladie provoquée par la Covid-19). En voici quelques-uns.
Les personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques demeurent vulnérables face à la Covid-19. L’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique MPOC, comprenant, entre autres, la bronchite, entraîneraient des complications sévères de la maladie.
Selon un rapport du Centre chinois de contrôle des maladies, les patients, âgés de 80 ans et plus, enregistraient un taux plus élevé de mortalité. Par ailleurs, le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) estime que les personnes, âgées de 70 ans et plus, sont plus à risque de développer des formes sévères de la maladie. L’explication des scientifiques, à cela, réside dans la détérioration du fonctionnement des organes internes, ainsi que de la faiblesse du système immunitaire, qui s’accentuent avec l’âge.
Avec un Indice Masse Corporelle (IMC) supérieur à 35 ou 40, les patients atteints de coronavirus peuvent présenter des complications, notamment respiratoires. Et pour cause, les personnes en surpoids ou obèses souffrent, dans la majorité des cas, de maladies associées, comme les pathologies cardiovasculaires et diabète, ce qui contribue au développement de formes plus sévères du coronavirus.
Les patients diabétiques, infectées, présentent également un risque élevé. Ainsi, en cas de diabète de type 1 ou de type 2, l’élévation constante de la glycémie peut affecter le système immunitaire et rendre ainsi la personne malade plus fragile aux infections. De même que l’infection peut, de son côté, déséquilibrer la glycémie ou encore aggraver des complications préexistantes du diabète.
Les patients souffrant de maladies cardiaques sont également à risque, selon l’American Heart Association (AHA). Ainsi, 40% des patients hospitalisés avaient une maladie cardiovasculaire ou souffraient de pression artérielle élevée. De plus, le virus peut perturber les dépôts graisseux, qui peuvent s’accumuler dans les artères et déclencher une crise cardiaque.
Le risque est important pour toute personne, qui prend des médicaments pour atténuer le système immunitaire, puisqu’elle aura des difficultés à combattre le virus. Cela concerne les malades du VIH, du cancer ou ceux qui prennent des corticostéroïdes à forte dose, ainsi que ceux qui sont atteints de maladies auto-immunes, telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïdes.
Toute forme de maladie chronique présente un risque accru de complications et cela peut concerner les personnes atteintes de maladie du foie et de maladies rénales chroniques. L’explication réside dans le fait que les affections à long terme induisent un système immunitaire affaibli et nuisent à la capacité naturelle du corps à lutter contre l’infection.
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